Fleurir en Liturgie est un service d’église, ministère reconnu par les évêques de France depuis Juin 2000. Nous sommes dans le domaine du Faire, de l’action, nous sommes acteurs en Liturgie et donc au service de l’assemblée qui célèbre, gratuitement.
Le fleurissement liturgique exprime ce qui est au coeur de notre vie chrétienne, source et sommet : le mystère pascal -mort et résurrection-. Il n’a pas à reproduire une scène d’évangile, mais respirer avec la Parole proclamée – il doit conduire vers, il n’explique pas il propose à chacun d’accueillir ce qui lui est dit (à lui) par ces simples fleurs. Il est offrande et rend grâce au Créateur.
Dans l’idéal, fleurir va impliquer une connaissance :
- de la liturgie, (pas un discours mais un parcours, pas une explication, mais une expérience)
- des temps liturgiques, (Avent : temps de l’Espérance de Celui qui vient ) Temps forts : Carême et son dépouillement, Pâques et son exubérance) temps ordinaire etc…
- des textes choisis (sans allégories)
- du type de célébration (eucharistique, oecuménique, sacramentelle : baptême, confirmation…
- du lieu où se déroule la célébration (cathédrale, chapelle…)
- des pôles de célébration (autel, ambon, croix, présidence…)
« La création chante la Gloire de Dieu et Dieu nous parle par sa création » Nous recueillons le souffle de la création et la faisons chanter par la composition qui a Sa place, mais juste Sa place, avec toutes les autres notes de la symphonie liturgique : chant, gestuel etc …nous la transmettons et l’offrons à Dieu et à l’assemblée réunie en son nom.
Fleurir implique une recherche de simplicité (mais pas de misérabilisme) et de discerner selon le temps liturgique et les saisons les éléments à utiliser selon également le lieu géographique (par exemple : pas de tournesol à Noël…)
Pas de sophistication non plus, (nous ne triturons pas les éléments naturels pour leur donner des formes tarabiscotées)
Laissons des espaces libres, le bouquet doit respirer.
Ces branches et fleurs nous allons les arranger, les harmoniser pour en faire une composition nouvelle qui n’existait pas encore, nous allons créer de la beauté (et chacun de nous fera différemment)
Jean-Paul II, 25 ans après le Concile écrivait : « Le pain et le vin, l’eau et l’huile, mais aussi l’encens, les cendres, le feu et les fleurs et presque tous les éléments de la création ont leur place dans la liturgie comme une offrande au Créateur » alors :
« Que tout ce qui respire loue le Seigneur » psaume 150
N’hésitez pas à nous rejoindre. Nous aurons le plaisir de faire et de nous former ensemble.